Sortie d’automne – Samedi 28 et Dimanche 29 septembre 2024 - «Découverte des Vosges du Sud, entre Lorraine et Franche-Comté - Luxeuil et sa région»

Cette année, à l’initiative de nos organisateurs, André et son épouse Angèle, les membres de deux clubs, la Traction Universelle et les Amis de la Traction du Sud Lorrain, ont le plaisir de participer ensemble à la sortie d’automne. Ainsi, en ce matin du 28 septembre, 13 Traction (6 ATSL et 7 TU) tous modèles confondus, venues des divers départements lorrains, se retrouvent à Mattaincourt chez nos amis Claudy et Maryse où nous attendent café et Croissants, gracieusement offerts par nos hôtes.

Nous sommes curieux de découvrir le riche patrimoine des Vosges du Sud. Le soleil pointe son nez et la bonne humeur est au rendez-vous.

Après cette pause fort agréable, nos Traction reprennent la route pour une centaine de kilomètres en direction de la Haute-Saône. Nous traversons de jolis villages vosgiens et, à midi, nous arrivons à Château-Lambert où un bon repas, agrémenté d’une tarte aux myrtilles, spécialité de la région, nous attend à l’Auberge des Sources.

Dans ce hameau de montagne, niché à 700 mètres d’altitude, nous découvrons le Musée de la Montagne, créé en 1977, qui témoigne de la vie d’autrefois, avant les changements imposés par la Grande guerre. Dans une ancienne ferme sont reconstituées quatre pièces d’habitation au mobilier modeste rappelant les longues veillées d’hiver autour du poêle. L’étable et le grenier, avec différents outils liés à la culture du seigle, du sarrasin ou de la pomme de terre, évoquent le travail agricole de l’époque. Les métiers du bois et de la mine ne sont pas oubliés. Sur un parcours à flanc de coteaux : une baraque de bûcheron, une hutte de charbonnier, de sabotier et une schlitte qui permettait de descendre le bois débité en stères.
Enfin, la salle de classe évoque chez certains un brin de nostalgie…

Puis nos Traction roulent vers Luxeuil, dans une nature luxuriante. Au cœur de la ville, à l’hôtel Cerise, nous passerons la nuit et prendrons nos repas jusqu’à la fin de la balade.

Le lendemain, nos vieilles dames se reposent. C’est donc à pied que nous découvrons le riche patrimoine de Luxeuil. Rien de mieux pour sentir l’âme d’une ville.

Notre visite débute par l’Ecclésia, remarquable écrin architectural qui abrite le site archéologique de Luxeuil. Accompagnés de notre guide qui commente l’histoire du monastère fondé par le moine irlandais Saint Colomban au VIe siècle, nous empruntons un judicieux système de passerelles et de stations permettant une vue d’ensemble sur des vestiges remontant à l’Antiquité. Parmi eux, 380 sépultures dont 150 sarcophages, l’ancienne église Saint Martin et la crypte de Saint Valbert, moine qui a assis la réputation du lieu.

Impossible de passer près de la basilique Saint-Pierre-et-Saint-Paul qui trône sur la place centrale sans pousser la porte. Ici, le grand orgue. Magistral. Edifié au XVIIe siècle, il présente un imposant buffet en chêne au décor baroque. Aujourd’hui encore, sa musique résonne dans la nef à l’occasion de nombreux concerts. Tout comme la basilique, il est classé aux monuments historiques. Quant à la chaire à prêcher, ses grandes dimensions nous surprennent. Et pour cause ! Elle n’était pas prévue pour Luxeuil mais pour Notre Dame de Paris ! A proximité, se dresse le cloître du XVe siècle, dernier vestige du monastère médiéval.

Avant de rejoindre l’hôtel pour y déjeuner, nous déambulons dans les rues de cette jolie ville de grès rose et admirons de beaux monuments et demeures anciennes.

L’après-midi, le Musée du Combattant de la Haute-Saône nous accueille. Dans ce bel espace d’exposition et de mémoire, notre guide relate la vie des soldats français depuis la guerre de 1870 à nos jours. Au cours de cette promenade dans le passé, nous découvrons diverses anecdotes ainsi qu’une belle collection d’objets militaires. Sans oublier l’histoire de la base aérienne 116 de Luxeuil, l’une des plus vieilles de France.
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Puis cet agréable week end prend fin et chacun regagne ses pénates avec le soleil pour compagnon de route.

Un grand merci à André pour ses explications, son efficacité et sa bonne humeur. Et bravo à nos chères Traction qui ne nous ont pas déçus !

Une pensée, néanmoins, pour nos amis Yves et Véronique venus en voiture moderne, leur Traction 11 AL de 1934 ayant, la veille de notre balade, fait un vilain caprice.

Marie Daffini